CE SOIR: MOHAMMED KACIMI, L’AFRICAIN À LA CMOOA

Kacimi, Sans titre, 2000, Courtesy de la CMOOA

Share

Kacimi, l’africain

« Il n’y a pas pour lui de frontières entre une oeuvre et une vie….

Il n’y a pas de ruptures entre un engagement plastique et un engagement social et politique

Il n’y a pas de schismes entre l’abstraction et la figuration, il n’y a que liens et résistances.

Au Maroc, Kacimi est un clandestin de la peinture planétaire. Son ascendant et sa primauté tiennent à cet esprit qui l’anime. Artiste à plein temps, il ouvre à l’art marocain des perspectives qui piratent les nationalismes artistiques. Il en déroute les enjeux pervers, grâce à ses capacités critiques et un regard transversal sur les réalités de ce monde, pour mieux leur substituer les notions de citoyenneté et de multiculturalisme.

« Il y a du courage à fuir le silence, le recroquevillement, à fuir la règle, à concentrer ses préoccupations, à permettre une communication qui créera un auditoire plus vaste… »

 

Nadine Descendre

Historienne d'art et critique

Juin 2001

 

CMOOA, du 16 septembre au 4 octobre

Chéri Samba, La vraie carte du monde, 2011, acrylique et paillettes sur toile, 200 x 300 cm
Zakaria Ait Wakrim, Sans titre, série Annexes, 2015-2016 © Zakaria Wakrim