Kacimi, l’africain
« Il n’y a pas pour lui de frontières entre une oeuvre et une vie….
Il n’y a pas de ruptures entre un engagement plastique et un engagement social et politique
Il n’y a pas de schismes entre l’abstraction et la figuration, il n’y a que liens et résistances.
Au Maroc, Kacimi est un clandestin de la peinture planétaire. Son ascendant et sa primauté tiennent à cet esprit qui l’anime. Artiste à plein temps, il ouvre à l’art marocain des perspectives qui piratent les nationalismes artistiques. Il en déroute les enjeux pervers, grâce à ses capacités critiques et un regard transversal sur les réalités de ce monde, pour mieux leur substituer les notions de citoyenneté et de multiculturalisme.
« Il y a du courage à fuir le silence, le recroquevillement, à fuir la règle, à concentrer ses préoccupations, à permettre une communication qui créera un auditoire plus vaste… »
Nadine Descendre
Historienne d'art et critique
Juin 2001
CMOOA, du 16 septembre au 4 octobre