Quand Warhol rencontre l’ambassadeur de l’Onu

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La galerie Lyonnaise Le 1111 offre une carte blanche à l’artiste Yacine Aït Kaci, qui a imaginé un dialogue entre Andy Warhol et Elyx, personnage de synthèse au succès bien réel. L’exposition réunit 1111 œuvres nées de cette rencontre entre le pop art et l’art numérique.

Il avait à peine quatre ans d’existence qu’il était déjà propulsé coqueluche des réseaux sociaux, consacré premier ambassadeur digital des Nations Unies et invité à participer aux négociations des Accords de Paris lors de la COP 21. Lui, c’est Elyx, petit bonhomme de synthèse au tracé minimal, sorte de Pinocchio du metavers, l’univers des mondes virtuels d’Internet. « Elyx, c’est la simplicité du trait qui rencontre la complexité du monde pour en révéler la poésie et la beauté », résume son créateur, Yacine Aït Kaci, pionnier de l’art numérique qui a ainsi fait émerger le digital street art.

Andy Warhol, Mick Jagger, 1985, 100 x 66 cm.

Et pour achever de donner vie à son personnage, qui possède désormais une fondation éponyme, l’artiste français a imaginé sa rencontre avec Andy Warhol. Cela donne plus d’un millier de portraits inspirés de ceux du maître du pop art, commercialisés sous forme de NFT, ce qui ne déroge pas à l’esprit d’Andy Warhol qui valorisait la production de masse au point de déclarer vouloir lui-même être « une machine ». Parmi eux, 111 sont des œuvres phygitales, c’est-à-dire qu’elles sont disponibles physiquement sous forme de tirages uniques, chacune adossé à un NFT. Ce qui fait un total de 1111 œuvres, en référence au nom de la galerie qui accueille cette réjouissante exposition lyonnaise qui ne désemplit pas !

Laetitia Dechanet

Yacine Aït Kaci, « Elyx x Andy Warhol », Le 1111, Lyon, jusqu’au 11 mars 2022. Prolongement en avril et mai avec une exposition digitale immersive dans le metavers sur Spatial.io : https://spatial.io/blog/elyx-enters-the-metaverse-with-a-new-nft-gallery