[Marché de l’art] AKAA savoure son retour à Paris

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La foire AKAA tire un bilan “extrêmement positif” de sa 6ème édition qui s’est déroulée la semaine dernière à Paris et joue les prolongations sur sa plateforme digitale jusqu’au 21 novembre.

AKAA est bel et bien de retour. Son édition 2021 a réuni trente-quatre exposants in situ, plus six galeries dans son showroom en ligne permettant à quelques-uns de se faire remarquer par le public et les professionnels : Richard Butler Bowdon sur le stand de la Nomad Gallery (Belgique), Johanna Mirabel à la Galerie Véronique Rieffel (Côte d’Ivoire), Souleimane Barry chez Anne de Villepoix (France)… La Galerie Didier Claes (Belgique) a aussi présenté un ensemble convaincant de tableaux de l’artiste Gopal Dagnogo.

Installée à une belle place, la BKhz Gallery a incarné pleinement la vitalité de la scène et du marché de l’art sud-africain. Sa sélection qui s’est révélée être un brillant quintuor était composée de Talia Ramkilawan, Sthenjwa Luthuli, Lunga Ntila, Tatenda Chidora et Wonder Buhle, dont l’une des œuvres a été le « visage » de cette sixième édition.

Vue de stand à AKAA - Paris

Bien que peu de structures basées sur le Continent aient pu faire le déplacement, le Maroc, lui, était tout de même représenté par la galerie casablancaise African Arty. Les collectionneurs et curieux, massés dans le stand durant toute la durée de la foire, se sont enthousiasmés pour les propositions des artistes Cinthia Sifa Mulanga et Maya-Inès Touam.

AKAA 2021, c’était aussi l’entrée retentissante de la maison de ventes aux enchères anglaise Bonhams qui a posé ses valises, il y a quelques mois, dans la capitale française. Dans le très large stand qu’elle occupait, elle a présenté et vendu des œuvres d’Aboudia, Abdallah Benanteur, Ouattara Watts, Chéri Samba, Getahun Assefa Balcha… Malgré un relatif succès de ce premier partenariat, la pièce maîtresse, un bronze de l’artiste nigérian Benedict Enwonwu, s’est adjugée pour un peu plus de 90.000 euros.

Retour attendu de la foire à Paris en 2022 avec, on l’espère, une édition finalement libérée du joug de la pandémie de Covid-19.

Louise Thurin