Sharjah : une biennale dématérialisée

Share

Avec la curatrice libanaise Christine Tohmé aux commandes, la Biennale de Sharjah ne pouvait être que cérébrale. Très justement intitulée « Tamawuj » (l’onde), cette 13e édition s’étend sur la durée et dans l’espace. La Sharjah Art Foundation a invité quatre « ambassadeurs » à initier un programme de recherche : Kader Attia à Dakar, les curateurs Zeynep Oz et Lara Khaldi à Istanbul et Ramallah, ainsi que le collectif Ashkal Alwan à Beyrouth. Ces recherches feront l’objet d’une restitution entre janvier et octobre. Elles alimentent déjà une base de données en ligne pour nourrir la ré exion des artistes de l’exposition principale à Sharjah. Tout l’enjeu est de mettre en réseau artistes, infrastructures et connaissances. Côté sélection, seuls quelques noms ont fuité pour le moment : Tarek Ataoui, Khalil Rabah, Maha Maamoun…

 

http://sharjahart.org