L’éventuelle pérennisation de l’oeuvre de Daniel Buren dans les jardins de l’église du Sacré-Coeur de Casablanca soulève une problématique juridique relative à la commande publique d’oeuvres d’art. Une première au Maroc.
Au départ, la commande n’émane ni de l’État ni de la municipalité. L’initiative en revient à l’Institut françaisqui a invité a invité sept artistes internationaux, dont Daniel Buren, à réaliser des interventions sur des sites historiques marocains, dans le cadre du projet « Patrimoine et art contemporain, une autre histoire » et sur une proposition de Florence Darsi. Esthétiquement, cette succession d’arches de couleurs vives, qui incorporent et prolongent des arches en pierre de taille du XVe siècle, est une indéniable réussite. Seulement voilà : techniquement, l’oeuvre n’a malheureusement pas été prévue pour durer plus d’un mois. Composée de plaques de plâtre ignifugé avec une finition en peinture et bandes adhésives, l’installation ne résistera pas longtemps aux assauts du climat.
Par Michel Durand Meyier, Of Counsel, CWA Morocco
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