Avec son nouveau solo show à Casablanca, Mohamed el Baz semble vouloir clore son cycle « Bricoler l’incurable ».
Mohamed el Baz est le sudoué de sa génération. Son parcours se construit autour du cycle « Bricoler l’incurable», appellation générique mais matricielle qui organise ou désorganise les intuitions et les inspirations de l’artiste. Chaque nouvelle exposition fonctionne comme un chapitre plus ou moins autonome de ce cycle au long cours. Les oeuvres d’el Baz sont toujours belles et efficaces.
C’est un enfant de l’image, qui en maîtrise le procédé à la perfection. Ses « photofeu», images enflammées qui semblaient prédire les soulèvements arabes (Love Supreme), démontrent sa prodigieuse capacité à sentir l’air du temps et à le restituer en une image coup-de-poing à l’esthétique très léchée.
par Syham Weigant
Mohamed el Baz, « Bricoler l’incurable » L’Atelier 21, Casablanca, du 20 octobre au 26 novembre 2015.
Si vous souhaitez lire la suite de cet article vous le trouverez dans Diptyk #30
Contemporary art from Africa and the Arab world Since 2009, published in Casablanca
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