À l’occasion de la 7e édition de sa vente «jeunes collectionneurs», Hicham Daoudi, PDG de Art Holding Morocco (AHM), rappelle que cet évènement a pour vocation d’initier le public au principe de la collection d’art.
Cette vente est la première de l’année pour CMOOA : quel bilan tirez-vous de l’année 2016 ?
Une année riche en expériences et en recherches. La vente d’avril 2016, conduite à Marrakech, a isolé 70 artistes émer- gents et contemporains et révélé le potentiel de cette jeune génération. Celle du mois de mai, autour de l’École de Casa- blanca, avait pour ambition de rendre une notoriété méritée à quelques oubliés de la génération moderne et de mieux répar- tir la valeur sur le segment des Modernes. Montrés isolément, des artistes comme Hamidi, Abdelkrim Ghatass ou Hariri, peu connus du grand public, sont mal compris et n’accèdent pas à leur valeur de marché. Quand ils sont confrontés à leurs contemporains, Belkahia, Melehi ou Chebâa, on comprend mieux les filiations plastiques, le travail sur les formes et le chromatisme. Ils prennent de la valeur.
À l’issue de cette année 2016, nous étudions la possibilité d’agir à la fois sur le marché moderne et le marché contemporain. Nous allons promouvoir les artistes modernes dans les ventes aux enchères et poursuivre la création d’évènements hybrides à Marrakech, dans nos nouveaux espaces d’exposition, comme ceux que nous avons montés à l’automne : l’ex- position monographique d’Amine El Gotaibi ou l’exposition collective « Ruptures ».
Quel est le principe de ces vacations « jeunes collectionneurs » ?
C’est la septième vente jeunes collectionneurs. Chacune de ces ventes est un moment fort de notre activité parce que nous propo- sons à une clientèle novice, qui démarre une collection, d’accéder à un large choix d’œuvres à des prix extrêmement bien négociés grâce à notre travail à la source. J’insiste sur ce lien entre notre maison de ventes et le public parce que nous essayons en quelque sorte d’être le médiateur d’un premier intérêt pour l’art moderne ou contemporain. Le principe est de proposer des œuvres de qualité. Vous trouverez des pièces de Chaïbia, Gharbaoui, Kacimi, Cherkaoui, mais aussi des pièces d’artistes primo-entrants, à des prix attractifs. En réalité, le différentiel de prix se gagne sur des paramètres comme l’époque, la technique, les dimensions. Il faut le dire, toutes les pièces ne sont pas des chefs-d’œuvre et les prix doivent refléter ces différences. (…)
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Marion Boehm, INKOSI, 2016 Courtesy ARTCO Gallery
Cy Twombly, ss. dir. Jonas Storsve, éd. du Centre Pompidou, 320 p., 580 DH
La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.
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