Aujourd'hui le grand collectionneur libanais Tony Salamé inaugurera la fondation Aishti dans un édifice construit par l’architecte David Adjaye, qui comprend également un grand magasin de luxe. 170 œuvres formeront l’exposition inaugurale « New Skin », comme l’incarnation d’une ville qui n’en finit pas de muer.
C’est cette même ébullition qui poussera un autre quadra philanthrope, le banquier Mario Saradar, à montrer sa collection de plus de 160 œuvres modernes et contemporaines libanaises assemblées depuis 2012. « J’ai beaucoup voyagé. Aujourd’hui veux montrer de l’art libanais et montrer surtout ce dont nous pouvons être fiers », commente le banquier. Avec une ouverture prévue en 2020 dans un bâtiment confié à l’architecte Christian de Portzamparc, ce musée dispose déjà d’un budget annuel de 500 000 dollars pour les acquisitions, puisqu’il ambitionne de tripler sa collection. « D’ici 2020, nous n’avons pas que des acquisitions à faire, explique Lina Kiryakos-Chidiac, directrice de la Fondation Saradar. Ces cinq ans vont nous permettre de créer du matériel, développer la recherche, écrire l’histoire autour de cette collection, et de nous positionner, notamment par rapport au musée Sursock qui ouvre en octobre. »
par Meryem Sebti
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