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MARQUET, UN TRÉSOR ÂPREMENT DISPUTÉ

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L’Hôtel Drouot a abrité les 17 et 18 octobre la dispersion d’un millier de dessins inédits d’Albert Marquet, confirmé comme valeur sûre du marché.

« C’est une des plus belles valeurs de la peinture française » écrit Bruno Jaubert dans le Guide Schurr de la peinture et, comme l’atteste le marché international, Albert Marquet (1875-1947) qui ne fut jamais boudé par le public reste une valeur fiable du marché de l’art. Ce compagnon de Matisse, qui a peu cultivé les démesures du fauvisme, garde auprès des esthètes une faveur égale au bonheur que sa peinture dégage. Le Wildenstein Institute à Paris prépare le catalogue raisonné de son œuvre, et les enchères autour de celui qu’un grand historien d’art salue comme « le chaînon heureux dans la continuité de l’art français » – à plusieurs reprises millionnaires dans les ventes -, gagne encore chaque année des valeurs hautes. Son record pour une peinture, 1, 3 m €, le fut pour une toile La Plage de Sainte-Adresse datée de 1906 et adjugée chez Sotheby’s – Londres en 2008.

Extraits de

Retrouvez le texte intégral sur diptyk n°8, décembre 2010/janvier 2011. 

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