Catalysée par sa vente-record de 1, 43 million d’euros en novembre dernier, PIASA s’associe à la maison de vente sud-africaine ASPIRE pour une vacation-fleuve qui rassemble les oeuvres d’artistes de 27 pays africains. A Cape Town, le 14 février.
Scène dynamique, écoles d’art, foires, galeries et musées, l’Afrique du Sud fait office de bonne élève sur le continent africain. Un terreau fertile qui n’a pas échappé à PIASA qui initie, en marge de la Investec Cape Town Art Fair, une vacation inédite concoctée main dans la main avec la maison de vente sud-africaine ASPIRE Art Auctions. Les deux enseignes ont mis « en commun leurs réseaux de collectionneurs et de contacts en Europe, aux États-Unis et sur le continent africain » pour proposer une sélection qui reflète « toute la diversité de la création artistique contemporaine de l’Afrique et de sa Diaspora ». L’objectif affiché est clair : répondre à la demande croissante des collectionneurs « qui souhaitent embrasser la richesse de cette création et sa variété géographique », explique Christophe Person, le dynamique directeur du département d’art contemporain africain chez PIASA.
Pour cette première, le timing a été choisi avec soin : Investec Cape Town Art Fair draine en moyenne chaque année 18 000 visiteurs. Sans compter que la foire crée une effervescence dans toute la ville de Cape Town qui est, par ailleurs, connue pour avoir « longtemps été un bastion de la culture en Afrique du Sud et dans la partie sud du continent », selon le directeur général d’Aspire Art Auctions, Ruarc Peffers.
Diversité de médium et de prix
La vente Aspire X PIASA proposera quelque 198 lots allant de l’explicite toile Oktober 1973 de la très coté Marlène Dumas aux encres sur papier de jeunes artistes prometteurs comme Donald Augustine Wasswa. Cette diversité de notoriété et de pratiques – souhaitée et assumée par les deux maisons de vente – se répercute logiquement sur les estimations : comptez minimum 600 euros pour un fusain moyen format de Soly Cissé et plus de 500 000 euros – estimation haute – pour un paysage du peintre afrikaner Jacobus Hendrik Pierneef (1886 -1957).
Outre les têtes d’affiches sud-africaines (Irma Stern, William Kentridge, David Goldblatt,…) et les usuals suspects bien connus des collectionneurs (l’Ivoirien Aboudia ou les peintres populaires congolais Chéri Samba et Chéri Chérin), cette vente hors-norme fait, sous l’impulsion de PIASA, la part belle aux scènes encore largement méconnues du marché comme l’Ouganda, le Kenya ou le Soudan. De quoi contenter le maximum d’acquéreurs et convaincre les primo-collectionneurs.
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