En pleine FIAC, la maison Cornette de Saint-Cyr s’associe à la Marocaine des Arts en introduisant une quarantaine d’oeuvres marocaines dans une vente internationale d’art moderne et contemporain. Entretien avec Arnaud Cornette de Saint-Cyr.
C’est votre grande vente de rentrée : que représentent ces oeuvres marocaines sur l’ensemble du catalogue ?
Nous n’en sommes pas à notre première collaboration avec la Marocaine des Arts. Nous les accompagnons notamment en tant que commissaires-priseurs. Nous voulions cette fois présenter dans notre nouvelle adresse parisienne des artistes marocains au sein d’une vente généraliste. Ils représentent une quarantaine de lots dans une vacation qui en comporte près de 200. L’idée est de sortir de la logique ethnique pour ces artistes.
Dans les années 96-97, nous avons été les premiers à vendre de l’art chinois parce que nous avions le moyen de montrer sa dimension universelle. Ces grands artistes modernes marocains, comme Gharbaoui, Belkahia ou Labied, ont participé à l’histoire de l’art et aux avant-gardes, et à ce titre ils méritent de figurer dans une vente art contemporain au sens large. Dans notre catalogue, et dans l’accrochage de présentations avant la vente, ces oeuvres côtoieront Soulages, Poliakiof, jusqu’à Warhol ou les artistes les plus radicaux, comme Bob Morris et ses grandes installations minimalistes.
par Meryem Sebti
Cornette de Saint-Cyr, Hôtel des ventes, Paris, 27 octobre 2015
Si vous souhaitez lire la suite de cet article vous le trouverez dans Diptyk #30
Contemporary art from Africa and the Arab world Since 2009, published in Casablanca
La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.
Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.
Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :
