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ZOULIKHA BOUABDELLAH, HUMOUR ET MOTS D’AMOUR

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« Gabriel Garcia Marquez disait que ses fictions avaient toujours pour point de départ une image : une bribe du Monde, germe d’un récit. » Pourquoi citer Roland Barthes à propos du travail de Zoulikha Bouabdellah ? Tout simplement parce que c’est le discours qui sous-tend les travaux de l’artiste, lauréate du prix Meurice pour l’art contemporain en 2008 et du prix Abraaj capital en 2009.

Libre comme un poème en néons

On ne peut la définir par un médium, une œuvre, ou encore l’affilier à un maître. Zoulikha Bouabdellah est libre comme les poèmes qu’elle convertit en néons, devenus ainsi slogans universels. Elle n’est fidèle qu’aux mots et aux récits qu’elle veut raconter, au droit à la liberté qu’elle veut défendre. Née en 1977 à Moscou, elle a grandi jusqu’à 16 ans en Algérie, où sa mère était directrice du Musée des Beaux Arts d’Alger, avant de quitter son pays pour la France. Ses origines sont multiples et elle les brasse toutes comme une riche matière dont elle extrait sa propre « bribe du monde ». Chez Zoulikha Bouabdellah, le visage est expression qui se tait comme dans  Ni Ni Ni, privé du dire mais armé d’humour. A titre de revanche alors, viennent les séries Hob/amour où c’est le corps qui dit ses mots en dansant, la lettre qui dit le corps en se dessinant, en se multipliant et en se lovant dans des postures sensuelles et coquines. Dans cette joute écrite, on croit lire à un moment « Hay/vivant». C’est peut-être cela qui obsède le plus Zoulikha Bouabdellah. Ce qui vit et ce qui ne vit pas. Et ce qui ne vit pas, comment lui donner vie et présence ? Par un art débridé et sans complexes. Comment être, homme ou femme, sans entraves. Zoulikha Bouabdellah porte en toute subtilité à l’avant de la scène artistique son amour pour la liberté et ses œuvres qui militent pour les droits de la femme, surtout maghrébine. « Tant la vie que le travail de Zoulikha Bouabdellah s’inscrivent dans cette traversée, dans ce passage, ce nomadisme entre les deux rives de la Méditerranée, entre le Nord et le Sud, entre homme et femme, entre plaisir et douleur, entre visible et non-dit», écrit d’elle le blogueur Marc Lenot (Lunettes Rouges, blog Le Monde). Zoulikha Bouabdellah peut à présent reprendre inlassablement ses récits libertaires sur l’amour et sur l’art.

« Gabriel Garcia Marquez disait que ses fictions avaient toujours pour point de départ une image : une bribe du Monde, germe d’un récit. » Pourquoi citer Roland Barthes à propos du travail de Zoulikha Bouabdellah ? Tout simplement parce que c’est le discours qui sous-tend les travaux de l’artiste, lauréate du prix Meurice pour l’art contemporain en 2008 et du prix Abraaj capital en 2009.

Libre comme un poème en néons

On ne peut la définir par un médium, une œuvre, ou encore l’affilier à un maître. Zoulikha Bouabdellah est libre comme les poèmes qu’elle convertit en néons, devenus ainsi slogans universels. Elle n’est fidèle qu’aux mots et aux récits qu’elle veut raconter, au droit à la liberté qu’elle veut défendre. Née en 1977 à Moscou, elle a grandi jusqu’à 16 ans en Algérie, où sa mère était directrice du Musée des Beaux Arts d’Alger, avant de quitter son pays pour la France. Ses origines sont multiples et elle les brasse toutes comme une riche matière dont elle extrait sa propre « bribe du monde ». Chez Zoulikha Bouabdellah, le visage est expression qui se tait comme dans  Ni Ni Ni, privé du dire mais armé d’humour. A titre de revanche alors, viennent les séries Hob/amour où c’est le corps qui dit ses mots en dansant, la lettre qui dit le corps en se dessinant, en se multipliant et en se lovant dans des postures sensuelles et coquines. Dans cette joute écrite, on croit lire à un moment « Hay/vivant». C’est peut-être cela qui obsède le plus Zoulikha Bouabdellah. Ce qui vit et ce qui ne vit pas. Et ce qui ne vit pas, comment lui donner vie et présence ? Par un art débridé et sans complexes. Comment être, homme ou femme, sans entraves. Zoulikha Bouabdellah porte en toute subtilité à l’avant de la scène artistique son amour pour la liberté et ses œuvres qui militent pour les droits de la femme, surtout maghrébine. « Tant la vie que le travail de Zoulikha Bouabdellah s’inscrivent dans cette traversée, dans ce passage, ce nomadisme entre les deux rives de la Méditerranée, entre le Nord et le Sud, entre homme et femme, entre plaisir et douleur, entre visible et non-dit», écrit d’elle le blogueur Marc Lenot (Lunettes Rouges, blog Le Monde). Zoulikha Bouabdellah peut à présent reprendre inlassablement ses récits libertaires sur l’amour et sur l’art.

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seisme maroc

La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.

Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.

Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :