[ COP22 ] À l’ombre de Bab Ighli, quelque fragment de poésie

Ghizlane Sahli, sans titre Broderie soie sur bouteilles plastiques

Share

L’art contemporain parvient à se frayer de petites places dans la zone verte accessible au grand public – désormais sans accréditations – de la 22eme Conférence des Parties. Un stand retient particulièrement l’attention : celui d’Arkane Afrika, vraisemblablement soutenu par une forte volonté politique, qui rassemble un nombre important d’œuvres récentes des artistes du continent – parmi lesquels les Marocains occupent une large place. On en retient surtout la poésie de plusieurs installations très aériennes, curieusement toutes réalisées par des femmes (Nissrine Seffar, Fatima Bousaid, Nadia Ouriachi, Linda Bougherara, Ghizlane Sahli, Houda Terjuman…), qui nous proposent une autre lecture écologique du monde : plus optimiste, féconde, prophétisant des lendemains délivrés du poids des matérialités.  

Corinne Cauvin Verner 

Carolle Benitah, Photos-Souvenirs, Enfance, La cicatrice (the scar), 2009 Courtesy de l’artiste et galerie 127
Mudi Yahaya, For Crown And Country, 2011 (Nigéria)
Au premier plan, « Le combat de coqs » de Farah Chaoui
« Globe terrestre », 2016, Association Massar pour la culture et l’art, Rachid Assiraj, Doha Safraoui, en collaboration avec Mohamed Imaghrak.
Mohamed Mourabiti, sans titre, 2016
La galerie Continua a investi l’ancien cinéma Aguila de Oro, au cœur du quartier chinois de La Havane, où elle a exposé des artistes chinois, comme ici Chen Zehn.
Isak Berbic : Ce photographe Bosniaque de 35 ans a investigué sur des sites archéologiques basés à Abu Dhabi