Nabil Ayouch Du cinéma à la photo, le même scénario

© Nabil Ayouch Exposition photo"A la marge" à la galerie 38

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Enfant chéri du cinéma marocain, Nabil Ayouch s’autorise toutes les audaces. Après avoir flirté avec Hollywood et réhabilité la culture à Sidi Moumen avec Mahi Binebine, il expose aujourd’hui une série photo inédite à la Galerie 38.

 

La créativité, c’est l’intelligence qui s’amuse.

 

Nabil Ayouch s’amuse, mais il le fait avec beaucoup de sérieux. Nous le rencontrons dans un salon de thé cosy de Casablanca, où il s’enthousiasme pour notre magazine. Heureux de cette nouvelle aventure, à l’aise avec ce milieu de l’art dont il n’est jamais resté bien loin. De retour de sa carte blanche au Louvre, où furent projetés plusieurs de ses films en marge de l’exposition consacrée au Maroc médiéval, l’enfant de Sarcelles vient à nouveau agiter le bocal casablancais avec une extension de son travail en photographie. Extension ? Oui, parce qu’avec Ayouch, qu’il s’agisse de faire des films, de construire et d’animer un centre culturel à Sidi Moumen ou plus récemment de s’essayer à la photographie, c’est un peu toujours la même histoire qui est racontée. Celle des déshérités, des laissés-pour-compte et autres marginaux de la société marocaine. Une histoire contée sans misérabilisme, sans intention socialisante. Plutôt avec humanisme. Que verrez-vous à la Galerie 38, où il a choisi d’exposer ? Habituée des stars du street art et de la peinture moderne marocaine, l’enseigne a décidé de virer à 180 degrés de sa programmation branchée. Bien sûr, il y a le côté people du cinéma, mais pas seulement.

 

Vous pouvez lire la suite de cet article dans le numéro #27

Unter uns © Driss Ouadahi
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