DROLE D’ENDROIT POUR UNE RENCONTRE…

Vue du Musée, photo Baptiste de Ville d'Avray. Copyright DIPTYK

Share

Pour l’accrochage contemporain, le MMVI joue la viralité et investit les espaces en sous-sol initialement prévus pour… le parking ! Les artistes marocains et de la diaspora y assoient leur rang de créateurs internationaux, et continuent de nous surprendre.

Syham Weigant

 

Il y a là quelque chose de nerveux et d’impatient, c’est palpable, littéralement ! Et ça se passe juste en bas, au sous-sol. Clandestine, virale, la scène contemporaine au MMVI joue sa meilleure carte en occupant l’un des espaces les plus intéressants du musée : le parking qui prend ici des airs de white cube, entre friche industrielle et centre d’art indépendant.

Les grandes collections contemporaines internationales ont compris depuis quelques années déjà qu’il ne fallait pas contrarier l’art contemporain qui a besoin de dégouliner, d’interpeller et de hurler pour se faire entendre. On pense à certains accrochages de la collection Pinault à la Punta Della Dogana à Venise, ou encore à la collection Boros qui dans un bunker désaffecté laisse proliférer, sans contraintes, machines à popcorn et autres arbres hybrides. Dans son rôle de novice, le MMVI de Rabat semble avoir appris très vite.

 

(…) Retrouvez l'intégralité de ce dossier dans DIPTYK#25.

Vue du Musée, photo Baptiste de Ville d'Avray. Copyright DIPTYK
Vue du Musée, photo Baptiste de Ville d'Avray. Copyright DIPTYK
Vue du Musée, photo Baptiste de Ville d'Avray. Copyright DIPTYK
Mohamed El Baz, 2014 courtest de l'Atelier 21