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Alors que la foire 1-54 Marrakech s’apprête à ouvrir ses portes, Diptyk vous propose un panel d’oeuvres à collectionner, du plus accessible au plus coté. 

1 800 €

ELSA BLEDA

Afronova Gallery

Les images d’Elsa Bleda sont comme une balade entre un film de Wong Kar-Wai et une peinture d’Edward Hopper. Elle y photographie Johannesburg de nuit lorsque la ville, baignée par la lumière des néons, se ge dans un silence tellurique. Une esthétique souvent qualifiée de « post-future gothic ». Portrait complet à retrouver dans Diptyk n°48.

Légende visuel : Elsa Bleda, Nightscapes Johannesburg, depuis 2014, 40 x 60 cm, tiré à 10 ex. Courtesy Elsa Bleda et AFRONOVA GALLERY

2 100 – 5 500 €

CAROLLE BENITAH

Galerie 127

Carolle Benitah délaisse ses photos de famille, qu’elle avait coutume de broder de fils rouge ou or, pour s’intéresser à celles des autres, chinées ici et là. Elle y appose des à-plat dorés géométriques qui confèrent à son œuvre une dimension extrêmement graphique. « À l’instar de ces photographies qui disent l’impossibilité de l’identification, je construis des souvenirs absents », commente-t-elle dans son essai photographique Jamais je ne t’oublierai, paru l’an dernier aux éditions Artiere.

Légende visuel : Carolle Benitah, Le Rêve des Amants, 2018 © Carolle Benitah Courtesy Galerie 127

3 300 €

JEAN-DAVID NKOT

Afikaris

Présentée pour la première fois au public, la série The Shadows of Space ausculte avec sensibilité les notions de sédentarité et de migration. Des cartographies que Nkot dessine émergent les visages des laissés-pour- compte de la mondialisation. À la limite de l’abstrac- tion, les sinuosités des cartes rappellent les courbes d’une empreinte digitale, métaphore de cette identité insécable qui entrave la mobilité dès lors que l’on est né du mauvais côté de la barrière.

Légende visuel : Jean-David Nkot, The Shadows of Space, 2019, 70 x 60 cm, encre, acrylique et sérigraphie sur toile Courtesy Afikaris, Paris

12 000 – 13 000 €

GASTINEAU MASSAMBA

GVCC

Gastineau Massamba explore la matière. Se détournant des techniques picturales conventionnelles, l’artiste congolais coud sur la toile des personnages étranges que leurs gestes saccadés rapprochent des automates. L’entremêlement volontairement foisonnant des fils devient métaphore de nos modes de vie, régies par l’ultradigitalisation et l’hyperconnexion.

Légende visuel : Gastineau Massamba, 4091973 numéro 1, 2019, technique mixte et broderie sur toile, 110 x 215 cm Courtesy Gastineau Massamba et GVCC

 

38 760 – 40 570 €

YOUSSEF NABIL

Galerie Nathalie Obadia

L’univers de Youssef Nabil est empreint d’une sensualité et d’une nostalgie que vient souligner sa technique de coloration inspirée des portraitistes égyptiens des années 1940. Nabil sublime les femmes, qu’il a souvent photographiées. Parmi ses muses, Natacha Atlas, inoubliable interprète de « Mon amie la rose » et incarnation idéale de cet Orient fantasmé que le photographe réactive avec sensibilité.

Légende visuel : Youssef Nabil, Mon amie la rose, Natacha Atlas, Cairo 2000, tirage argentique coloré à la main, série de 3, chacune unique, 115 x 75 cm, encadrée 140 x 100 x 3,5 cm Photo © Youssef Nabil Courtesy de l’artiste et de la Galerie Nathalie Obadia, Paris/Bruxelles

2 000 – 3 000 €

VINCENT MICHÉA

Galerie Cécile Fakhoury

L’artiste français est un manipulateur d’images : « Je coupe, je tranche, je taille, j’incise, je cisaille, je lacère, j’ampute, je décapite, je démembre… » Avec la série Mickael Collection, Michéa démultiplie des sculptures traditionnelles africaines qui deviennent un motif graphique rehaussé par les emballages dorés Kubor – du nom du célèbre bouillon –, un matériau insolite souvent employé par l’artiste. Comme un clin d’œil aux débats qui secouent le continent sur la restitution du patrimoine africain.

Légende visuel : Vincent Michéa, Untitled #7, série Mickael Collection, 2017, collage photographie et papier Kubor, 40 x 30 cm Courtesy Galerie Cécile Fakhoury (Abidjan, Dakar, Paris)
Phumzile Khanyile, Plastic Crowns, 2016, impression numérique sur chiffon de coton Courtesy Phumzile Khanyile et Afronova Gallery

2 800 €

PHUMZILE KHANYILE

Afronova Gallery

Valeur montante de la photographie sud-africaine, Phumzile Khanyile se met en scène dans des autopor- traits décalés où pointe une fragilité qui n’est pas sans rappeler la démarche d’une Francesca Woodman. Avec sa série Plastic Crowns, Khanyile use d’un voile qu’elle place devant l’objectif de son appareil pour obtenir un rendu volontairement ou et suranné. Ces mises en scène disent souvent avec humour la di culté de faire face au monde, notamment lorsqu’on est une femme en Afrique du Sud.

Légende visuel : Phumzile Khanyile, Plastic Crowns, 2016, impression numérique sur chiffon de coton Courtesy Phumzile Khanyile et Afronova Gallery
Alun Be, Out of Water, série Evol, tirage jet d’encre sur papier Fine Art, 80 x 120 cm, 5 éd. + 2 AP © Alun Be 2017 Courtesy LouiSimone Guirandou Gallery

7 000 – 8 000 €

ALUN BE

LouiSimone Guirandou Gallery

Dans sa série Evol – palindrome du mot « Love » –, Alun Be revisite les grands mythes universels du point de vue des femmes. « Quelle serait leur version sur ces récits souvent racontés à travers le prisme patriarcal ? », s’interroge le photographe franco-sénégalais. Dans Out of Water, Eve n’est plus créée à partir de la côte d’Adam. Elle est une jeune femme au regard frondeur sortant de l’eau « comme la Vénus de Botticelli ».

Légende visuel : Alun Be, Out of Water, série Evol, tirage jet d’encre sur papier Fine Art, 80 x 120 cm, 5 éd. + 2 AP © Alun Be 2017 Courtesy LouiSimone Guirandou Gallery

ENV. 12 500 €

THANIA PETERSON

WHATIFTHEWORLD

Issue de la communauté malaisienne du Cap, Thania Peterson explore à travers son œuvre l’histoire de ses ancêtres déportés en Afrique du Sud par les Hollandais dès le XVIIe siècle. Avec le textile Al Hurra, qui reprend la forme d’un tapis de prière musulman, l’artiste brode le portrait de femmes puissantes, grandes oubliées des livres d’histoire. On y distingue Sayyida al-Hurra, célèbre princesse de Tétouan (Maroc) qui combattit les Portugais et les Espagnols au XVIe siècle, ou encore l’Indonésienne Malahayati, première femme amirale à la même époque.

Légende visuel : Thania Peterson, Al Hurra, 2019, broderie sur tissus de coton, 228 x 128 cm Courtesy WHATIFTHEWORLD

PLUS DE 50 000 €

OUATTARA WATTS

Galerie Cecile Fakhoury

Exposé à la biennale de Venise (2017, 2015), à celle de Dakar (2018, 2016) ou au MoMA en 2002, Ouattara Watts est incontestablement une figure majeure de l’art contemporain. Au sein de la toile, formes géométriques, chiffres, idéogrammes sont autant de symboles d’un univers mystérieux que l’artiste nous invite à décrypter. « C’est le cosmos que je peins », aime- t-il à commenter.

Légende visuel : Ouattara Watts, La Dama #2, 2019, technique mixte sur toile, 235 x 192 cm Courtesy Galerie Cécile Fakhoury (Abidjan, Dakar, Paris)
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