Taper pour chercher

À Tétouan, les écoles d’art font leur biennale

Partager

Pensée pour aider les étudiants à se professionnaliser, la Biennale des écoles d’art de la Méditerranée a eu lieu à Tétouan du 21 au 27 novembre dernier. 5 éclairages sur cet événement hors norme.

Connecting people

Les étudiants de Marseille, Arles, Abidjan, Alexandrie, Lisbonne, Séville, Casablanca, Athènes et Tétouan se rencontrent et échangent avec leurs aînés, alumnis ou professeurs. Anciens lauréats de l’INBA de Tétouan et des Beaux-Arts de Séville, Oumayma Abouzid Souali et Yassine Chouati, s’entretiennent avec Charles David Gnangoran, lauréat des Beaux-Arts d’Abidjan, actuellement étudiant à Marseille, autour d’un projet doctoral, d’un souhait de suivre une formation en restauration d’œuvres d’art, d’une passion pour la céramique et de leur activité artistique respective.

Workshops avec les pros

« Se projeter dans l’espace urbain avec des roulettes », « Empreintes d’un paysage botanique », « Méthodes créatives pour la recherche artistique dans l’espace public » : autant de workshops proposés aux étudiants et encadrés par des professionnels. En amont, un workshop cuir avait été organisé en février et octobre derniers entre les Beaux-Arts de Marseille et l’INBA, au cours desquels les étudiants ont pu visiter les tanneries de Tétouan et de Fès.

Les réseaux à l’œuvre 

Invité de la biennale, le réseau Miramar regroupe différentes écoles du sud de la France et vise à accompagner les lauréats des Beaux-Arts dans la professionnalisation de leur carrière. Pendant la biennale, Miramar et la plateforme curatoriale Dos Mares ont établi des premiers contacts avec les principaux acteurs culturels marocains tels que Le 18, Mahal Art Space, Beaux-Arts Solidarité Maroc ou Le Cube-independent art room. Des idées inédites de partenariat se nouent, des projets de collaboration commencent à se tisser.

Des conférences pour préparer l’avenir

« Enjeux et outils pour répondre à un concours », « L’éducation artistique dans l’enseignement supérieur », « Enjeux de médiation et création artistique », « La recherche en design » : docteure en sciences humaines, directeur des Beaux-Arts et professeurs animent des tables rondes et des conférences pour accompagner la réflexion des étudiants et des alumnis. Devenir médiateur culturel, chargé de projet, conservateur ou enseignant : des vocations se dessinent.

Passer au numérique avec les fablabs 

En partenariat avec l’Institut français du Maroc, l’INBA s’est doté d’un Lab Digital. En clôture de la biennale, le Centre d’art moderne et contemporain de Tétouan présente les projets des lauréats 2020 et 2021, dont celui de Zineb Sekkat, Surveillance, ou celui de Soukayna Belghiti, Marchands de sable. Ou comment « rendre le musée plus vivant, ludique » en évitant « le piège de l’installation numérique « gadget » », pour reprendre les mots d’Anthony Pillette et de Mikael Daoudi, enseignants aux Beaux-Arts de Marseille et de Tétouan.

Olivier Rachet

Tags:

Vous pouvez aimer aussi

Laisser un commentaire

Your email address will not be published. Required fields are marked *

x
seisme maroc

La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.

Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.

Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :