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LES DOUX DÉMONS DE CAROLLE SCHOETTEL

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Avec Carolle Schoettel on plonge dans un Casablanca qui, ayant ouvert la boîte à rêves, se serait fantasmé en Los Angeles. La villa Camembert s’épanche, éternel contenant déserté, tandis que les allées de palmiers « florida » jouent à toucher un ciel d’azur scié par la trace d’un long-courrier.

Cette native de Casablanca formée aux arts appliqués à Paris, puis aux Beaux-Arts de Casa a eu la chance d’accompagner l’artiste Constantin Nepo sur divers projets décoratifs. De retour de ses nombreux voyages, en Afrique de l’Ouest et dans les Balkans notamment, elle propose pour la galerie Yakin & Boaz une belle série d’huiles grand format à la touche hyperréaliste, dont certaines rappellent un peu l’atmosphère chlorée des piscines californiennes de David Hockney.

Des portraits dans une touche un peu différente, sont moins contemplatifs et davantage reliés à l’actualité, comme cette jeune femme à la robe rouge effectuant un étonnant mouvement de tête. Une toile directement inspirée d’un fait d’actualité turque pendant la Révolution de la Place Taksim, reprenant l’étonnante grâce d'une jeune femme fuyant les gaz lacrymogènes. Peut-être pour nous rappeler que même dans les rêves, les démons ne sont jamais loin.

Meryem Sebti

 

Carolle Schoettel, « CASA-PANDOR »

Yakin et Boaz Gallery, Casablanca

jusqu’au 4 janvier 2014

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