#2 Le passé colonial exhumé par Carlos Noronha Feio et Délio Jasse
La galerie londonienne Narrative projects mettait en scène une première collaboration entre l’artiste portugais Carlos Noronha Feio et l’Angolais Délio Jasse que nous avions découvert au Rencontres de la photographie de Bamako 2017.
Ils y exposent notamment des collages composés d’archives coloniales et de citations de Castro Soromenho (1910 – 1968), écrivain et grand oncle de Carlos Noronha Feio, connu pour ses positions anti-coloniales et ses critiques envers la dictature de Salazar.
Ce projet commun met en évidence le rôle central de la photographie dans l’étude et la compréhension du passé colonial de l’Angola.
#3 La scène africaine s’expose dans un très beau palais décati rue Madalena
En parallèle de la foire, plusieurs galeries du continent ont proposé des expositions collectives. Sonia Marina Vieira Ribeiro et André Cunha de la galerie This is not a white cube (Luanda- Angola ) ont invité 14 artistes originaires des 4 coins de l’Afrique à exposer dans un très beau palais décati rue de Madalena, au coeur de Lisbonne. “Space In between” explore la notion de métissage culturel. Lors du vernissage vendredi, Januario Jano a réalisé sa remarquable performance inspirée de la Cène, Homo Supper.
Avec Alice Marcelino, Cristiano Mangovo, Evans Mbugua, EL Loko, Filipe Branquinho, Gonçalo Mabunda, Hako Hankson, Jano Januario, Justin Andrew, Marion Boehm, Monique De Miranda, Nelo Teixeira, Patrick Bongoy et Pedro Pires.
Une exposition à découvrir jusqu’au 28 mai.
Envoyée spéciale à Lisbonne, Jeanne Mercier.