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[Snapshot] Quand Mohammed El Mourid interroge la mémoire collective des Marocains

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Un artiste | une œuvre. Chaque semaine, diptyk décrypte pour vous les dessous d’une peinture, d’une photo ou d’une installation.

Mohammed El Mourid, série Royaume du Maroc, 2017, tirage argentique sur peau de chèvre. ©Mohammed El Mourid

Dans les profondeurs d’une grotte d’Aglou, dans la région de Tiznit, Mohammed El Mourid plonge dans les méandres de la mémoire visuelle marocaine. Il fait revivre les anciennes images de la royauté qui n’appartiennent à personne tant elles appartiennent à tout le monde. Le timbre, c’est la multiplication du nombre et en même temps, pour le collectionneur, le « principe de la rareté ». C’est surtout selon El Mourid la première image tolérée dans l’espace public sous le Protectorat, devenue tout un symbole lorsque le premier monarque du Maroc libre y a imprimé son visage. Un peu embaumeur, un peu sorcier, Mohammed El Mourid pratique une « momification de l’image » inédite, par un système de tirage argentique sur peau de chèvre inventé par lui. Encadrés tels des retables, agrandis pour en révéler les détails, ce sont eux que les Marocains ont choisi en premier « pour donner à l’image un droit de cité dans leur culture ».

Marie Moignard

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