Taper pour chercher


Amina Benbouchta, éclore et se dévoiler

Partager

Amina Benbouchta se penche sur la dynamique cyclique de nos métamorphoses dans un solo show qui pousse à l’introspection.

 

En guise d’avant-goût, l’entrée de la Galerie Sabrina Amrani (Madrid, Espagne) est occu- pée par une photographie intriguante que l’on pourrait prendre pour une peinture. 

Elle est brouillée par un léger vernis et par l’insertion à l’acrylique de symboles récurrents dans le travail d’Amina Benbouchta, tels une corbeille ou des flammes figurant « des réseaux sanguins ». Au sous-sol, l’artiste masque les visages des photographies Rain et Tales, ravivant « un souvenir qui surgit de l’oubli, de l’oblitération ». 
 

Cet ensemble doux nous invite dans un univers intimiste. À propos de l’effacement et de l’activation de nos réminiscences, Amina Benbouchta souligne que « certaines mémoires personnelles surnagent dans notre inconscient quand d’autres sont bloquées ». 

Plus avant dans la galerie, le mur de gauche et la salle du fond sont occupés par plusieurs peintures minimalistes où l’humain n’est que traces. Des objets chers à l’artiste – éléments domestiques, lit, quadratures – sont apposés en blanc sur des fonds sombres. La dichotomie des couleurs fait écho à la dualité des titres de ces toiles en tension (Liberté/Nécessité ou Raison/Passion). 

 

La suite de cet article est disponible sur Diptyk magazine #31 en kiosque et en ligne sur ce lien https://www.relay.com/diptyk/numero-courant-1254.html

 

par Clelia Coussonnet
« (M)eta(M)orphosis », Galerie Sabrina Amrani, Madrid, Espagne, jusqu’au 31 décembre 2015. 

x
seisme maroc

La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.

Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.

Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :