Maya Inès Touam poursuit son exploration de l’histoire de l’art occidentale du XVIe au XXe siècles, dont elle s’applique à reprendre les codes pour mieux les déjouer. Ce faisant, l’artiste franco-algérienne interroge sa propre place face aux canons esthétiques : quel espace créatif construire en tant que femme et fille d’immigrés ? Hybrides à l’image de sa double culture, les photographies de Maya Inès Touam mettent en scène des objets du quotidien dans une sorte de folklore composite qui mêle tradition picturale et récit contemporain, références occidentales et culture africaine, sacré et profane. La série Replica, en particulier, est un hommage à l’oeuvre d’Henri Matisse qu’elle n’hésite pas à créoliser avec une impertinence revendiquée.
La rédaction
Maya Inès Touam, « Les choses qui restent », Les filles du Calvaire, Paris, jusqu’au 28 octobre 2024
1 Comment
Can you be more specific about the content of your article? After reading it, I still have some doubts. Hope you can help me.