Maya Inès Touam, « Les choses qui restent »

Allegorie de la maternite 2022 Replica ©Maya Ines Touam. Courtesy Galerie les filles du Calvaire.

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Maya Inès Touam poursuit son exploration de l’histoire de l’art occidentale du XVIe au XXe siècles, dont elle s’applique à reprendre les codes pour mieux les déjouer. Ce faisant, l’artiste franco-algérienne interroge sa propre place face aux canons esthétiques : quel espace créatif construire en tant que femme et fille d’immigrés ? Hybrides à l’image de sa double culture, les photographies de Maya Inès Touam mettent en scène des objets du quotidien dans une sorte de folklore composite qui mêle tradition picturale et récit contemporain, références occidentales et culture africaine, sacré et profane. La série Replica, en particulier, est un hommage à l’oeuvre d’Henri Matisse qu’elle n’hésite pas à créoliser avec une impertinence revendiquée.

La rédaction

Maya Inès Touam, « Les choses qui restent », Les filles du Calvaire, Paris, jusqu’au 28 octobre 2024

Maya Inès Touam, Méduse et Papillon, série Replica, 2020. ©Maya Inès Touam. Courtesy de l’artiste et galerie Les filles du Calvaire
Allegorie de la maternite 2022 Replica ©Maya Ines Touam. Courtesy Galerie les filles du Calvaire.
Nature morte a la grenade 2020 100 x 76 cm © Maya Ines Touam
Ogives Lequilibre 2021 Sanctuarium ©Maya Ines Touam. Courtesy Galerie les filles du Calvaire 1
Ogives Lequilibre 2021 Sanctuarium ©Maya Ines Touam. Courtesy Galerie les filles du Calvaire
Provision d'un envol. Serie Sanctuarium Esquisses 2021 © Maya Ines Touam

1 Comment

binance mars 27, 2024 - 12:20 am

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