Seydou Keïta au Grand Palais

© Seydou Keïta

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« J’avais exposé sur les murs de mon studio beaucoup de modèles et d’échantillons des photos que j’avais faites : homme ou femme en buste, seul ou à deux, entre amis ou en famille, debout, assis ou allongé… Le portrait en buste de biais, c’est moi qui l’ai inventé." 


Le Grand Palais consacre au printemps une première rétrospective à l’un des grands photographes africains du siècle dernier, le Malien Seydou Keïta (1921-2001). Et quel destin que celui de Keïta, virtuose autodidacte dont le travail sera redécouvert trente ans après la fermeture de son studio à Bamako. En un ensemble de près de 300 tirages, dont plus d’un tiers sont de petits clichés d’époque, le Grand Palais parcourt les années fastes de sa production (1948-1962), écho des « changements de la société urbaine malienne, qui s’émancipe des traditions tandis que la décolonisation est à l’œuvre, et que l’indépendance approche ». Le fonds de la collection Pigozzi alimente la rétrospective, mais pas seulement : des tirages issus de collections privées, de la MEP et de la Fondation Cartier promettent, nous dit-on, quelques surprises ! 

 

Seydou Keïta, Grand Palais, Paris, du  31 mars au 11 juillet 2016.

© Seydou Keïta
Seydou Keïta au Grand Palais, Paris, du 31 mars au 11 juillet 2016.
courtesy de la galerie David Bloch
Mohamed Arejdal dans le Hall du musée