Taper pour chercher

Confessions d’un collectionneur, Mohammed Bouzoubaa

Partager

À la tête de TGCC Immobilier depuis plus de 27 ans, Mohammed Bouzoubaa, 57 ans est aussi un collectionneur d’art achète au gré de ses goûts, de ses voyages et de ses lectures. Comptant plusieurs centaines d’œuvres, sa collection réunit beaucoup de modernes, quelques contemporains et plusieurs orientalistes. Une partie est actuellement exposée à Artorium, l’espace d’art de la Fondation TGCC pour l’art et la culture, inauguré le 28 novembre dernier au siège du groupe immobilier. 

 

Propos recueillis par Meryem Sebti

 

Quelle est la première œuvre que vous avez achetée et dans quel contexte ?

C’était un petit papier de Saladi, que j’ai encore. Je n’ai aucun souvenir du contexte mais je me rappelle néanmoins de la sensation d’avoir l’intime conviction d’ouvrir une nouvelle porte, sans savoir qu’elle mènerait vers cette collection.

 

Et la dernière ?

Pour l’exposition inaugurale d’Artorium, nous avons présenté une pelle de Mohamed Drissi qui était dans mon bureau. Alors quand on me l’a enlevée j’en ai acheté 11 nouvelles (rires).

 

Quelle est l’œuvre la plus chère que vous ayez acheté ?

Probablement une vue de la baie d’Alger d’Albert Marquet, un tableau très poétique, pas très grand, exposé lui aussi à Artorium. Ou peut-être un Majorelle ou un Buffet.

 

Si vous deviez quitter votre maison en catastrophe, quelle œuvre sauveriez-vous ?

C’est un peu embarrassant car j’adore toutes les œuvres que j’ai accroché chez moi. Pour être honnête, ce serait sûrement un Majorelle. 

 

Quelle est l’œuvre que vous regrettez de ne pas avoir achetée ?

Une toile de Cherkaoui de grandes dimensions (100 x 140 cm) présentée en vente aux enchères.

 

Si vous pouviez les faire revivre ou voyager, quels artistes aimeriez-vous inviter à votre dîner idéal ?

Sans hésiter, Gharbaoui, Van Gogh et Gauguin. On parlerait de l’immense succès qu’ils ont connu après leur mort, de leurs sujets d’inspiration ou encore des spéculations sans fin de ce marché de l’art de plus en plus incontrôlable. 

 

 

Interview à retrouver dans le numéro 41 de Diptyk, bientôt en kiosque. 

x
seisme maroc

La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.

Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.

Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :