Il y a du rock n’roll dans cette figure charismatique qu’est Jilali Gharbaoui : il a vécu vite, il est mort jeune tandis qu’à l’inverse ses œuvres marquent le temps d’une empreinte durable et indélébile. La Villa des Arts de Rabat en hébergera certaines des plus emblématiques.
Ce sont 36 œuvres en tout qui seront présentées sur les cimaises de la Villa des Arts de Rabat : des huiles, des gouaches, des mines de plomb, des encres… Toutes ces œuvres proviennent du Fond de l’ONA et n’avaient pas été montrées depuis l’année 2003.
Un accrochage qui n’obéit à aucune scénographie particulière mais qui rassemble les œuvres en fonction des techniques et des matériaux utilisés par l’artiste.
Après avoir publié l’ouvrage « Fulgurances », pour lequel l’ONA a fait appel à Yasmina Filali, la Fondation continue à multiplier les tentatives pour « sonder l’énigme Gharbaoui ». L’exposition, le livre sont ainsi autant d’outils pédagogiques permettant de réaliser l’une de ses missions : coupler le mécénat à une meilleure visibilité de l’art au Maroc.