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Les âges d’or de la peinture espagnole

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C’est à un vaste panorama de la peinture ibérique du XVIIIe siècle à nos jours que nous convie le musée d’Art moderne et contemporain Mohammed VI de Rabat, à travers la collection privée prêtée au Maroc par le Banco de España.

 

« De Goya à nos jours : regards sur la collection Banco de España » s’annonce comme une des expositions incontournables de la rentrée. Le musée Mohammed VI s’associe à l’une des plus vénérables institutions espagnoles, dont la collection permet de retracer plus de deux siècles d’histoire. Créée en 1782, sous le règne de Charles III, la Banque de San Carlos connaîtra plusieurs avatars afin de devenir en 1856 « Banco de España ». La puissance économique et commerciale s’honore à l’époque de diffuser l’esprit des Lumières, mais assoit aussi son prestige naissant en encourageant les arts. Ainsi débute l’une des plus riches collections du pays, dont l’un des artistes phares demeure le peintre aragonais Francisco de Goya, intronisé par le titre même de l’exposition en père fondateur de la modernité picturale. L’histoire de cette collection prestigieuse est aussi inséparable de celle du bâtiment, joyau de l’architecture madrilène. Situé dans le Madrid moderne de l’époque, le bâtiment actuel, inauguré en 1891, témoigne de la monumentalité de la capitale espagnole. 

 

Difficile de dissocier, par ailleurs, la raison d’être de cette collection de l’existence de ses principaux gouverneurs et autres représentants du pouvoir économico-politique. « Voilà pourquoi, précise la commissaire d’exposition Yolanda Romero, en guise de prélude pour dépeindre aussi bien la banque que l’origine de ses collections, c’est un portrait de Charles III qui prend la parole, exécuté dans l’atelier de Maella. » S’ensuit toute une série de portraits officiels, dont ceux des premiers directeurs de la banque, commandés en 1784 à Goya. Le modèle présenté à Rabat, ajoute la curatrice, « est Don Miguel Fernández y Durán, marquis de Tolosa (1787), alors directeur du Banco de San Carlos. » Soustraits à leur environnement originel, les portraits exposés garderont-ils toute leur aura ? Le visiteur jugera sur pièces. […]

 

La suite de l’article est à retrouver dans le numéro 40 de Diptyk

Kehinde Wiley, Bonaparte in the Great Mosque of Cairo, 1910-1960, 2012, Gabon, Huile sur toile, 152,5 x 122 cm © Galerie Daniel Templon, Paris. Photo : B.Huet/Tutti
Kehinde Wiley, Bonaparte in the Great Mosque of Cairo, 1910-1960, 2012, Gabon, Huile sur toile, 152,5 x 122 cm © Galerie Daniel Templon, Paris. Photo : B.Huet/Tutti
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