Initiatives privées, nouveaux espaces et investissements se multiplient en Afrique. Ça bouge, vite, et partout. De grandes galeries se sont ouvertes au Nigéria (Art Twenty One, Red Door Gallery), en Côte d’Ivoire (Cécile Fakhoury).
Les fondations Zinsou au Bénin, Dokolo en Angola, Donwahi à Abidjan pensent, bâtissent des collections d’art contemporain et impulsent une énergie en même temps que de grands groupes marocains investissent dans la création africaine. Le constructeur Alliances projette d’ouvrir un musée d’art contemporain à Marrakech, la Royal Air Maroc est partenaire des prochaines éditions de la biennale de Dakar (Dak’art). Le business s’attache enfin à l’art !
Les artistes, eux aussi, s’activent. Meschac Gaba ouvre une bibliothèque d’art contemporain à Cotonou, Barthélémy Toguo sa Bandjoun Station au Cameroun. Quant aux Rencontres Photographiques de Bamako, elles devraient renaître dans ce contexte dynamique. A l’extérieur, aussi, les artistes africains sont à l’honneur. « The Divine Comedy », l’exposition imaginée par Simon Njami, commence son tour du monde alors que la deuxième édition de la foire londonienne « 1 : 54 », exclusivement dédiée à la création africaine, s’agrandit. André Magnin organise en octobre chez Piasa sa première vente Afrique tandis qu’un nouveau prix pour les artistes subsahariens vient de se créer.
Autant de signes et de propositions, autant de volontés qui annoncent un enthousiasme grandissant du marché pour l’art contemporain africain. Dans ce dossier spécial, Diptyk décrypte la tendance d’une scène qui bouge !
par Julie Estève et Alexandre Aublanc
Découvrez l'intégralité de ce dossier dans DIPTYK#25, bientôt en kiosque
La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.
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