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Venise sera-t-elle africaine ?

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Arrivée à l’âge canonique de 120 ans, la Biennale de Venise semble montrer une volonté de renouvellement, notamment par le choix du commissaire américano-nigérian Okwui Enwezor.

Cette année, pour une fois, l’Afrique a l’oeil rivé sur Venise. Et pour savoir qui seront les artistes africains et arabes représentés, on ne scrute pas forcément les pavillons nationaux, dont la Biennale est économe, mais bel et bien l’exposition centrale « All the world’s futures ».

 

Cette attente frénétique porte un nom : Okwui Enwezor, commissaire américano-nigérian à l’aura exceptionnelle et respecté par l’ensemble de ses pairs. Par sa rigueur et son talent, il a pu rejoindre le club très fermé des curateurs ayant oeuvrésur les deux plus importants programmes d’art contemporain : la Documenta de Kassel et la Biennale de Venise. Et si le continent scrute le programm d’Okwui Enwezor, ce n’est pas uniquement parce qu’il est un enfant du pays. Animé par un souci constant de décloisonnement géographique, il est aussi un défricheur et un théoricien de l’histoire et de l’histoire de l’art du continent.

« L’enjeu de cette biennale, c’est Okwui Enwezor, et je parle de sa personnalité. On verra si cette biennale est différente, si c’est un curateur comme un autre ou s’il apporte une vision moins eurocentrée et une attention plus importante portée au mouvement du monde, plutôt que le regard nombriliste européen habituel », commente Simon Njami, dont on devine le soutien bienveillant et fraternel au commissaire Enwezor. 

Vous pouvez lire la suite de cet article dans le Diptyk magazine numéro #28

 
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