L’Institut des Cultures d’Islam de Paris met à l’honneur un style qu’on adore détester.
Dans ce quartier pluriethnique et populaire de la Goutte d’Or, c’est peut-être le style qui rallie toutes les cultures. En rejoignant les deux lieux d’exposition de l’Institut des cultures d’Islam (ICI), on ne peut y échapper : le kitsch sévit déjà dans la rue… Au détour d’une vitrine, les paillettes et les couleurs criardes de saris indiens irradient l’œil, tandis qu’un bazar déborde d’objets en plastique en tout genre. Pour l’ICI, la curatrice indépendante Victoria Ambrosini-Chenivesse propose une réflexion sur l’utilisation du kitsch dans le monde arabe, en Iran et en Turquie. Dans ces territoires, on peut dire qu’il est élevé au rang de patrimoine national : plus qu’une esthétique populaire, il est devenu une catégorie artistique à part entière.
Bien que la curatrice soit titulaire d’un doctorat sur le sujet, le propos curatorial ne convainc pas toujours, car très en retrait. « Kitsch ou pas kitsch ? » ressemblerait davantage au titre d’un livret pédagogique qu’à une problématique d’exposition. En réponse à cette question par trop simpliste, le choix des œuvres peut parfois laisser dubitatif. Il vous faudra donc parcourir les deux lieux d’exposition muni de votre Diptyk qui y a décelé pour vous quelques pépites.
DIS PAPA, LE KITSCH C’EST QUOI ?
Le kitsch, on croit l’accommoder à toutes les sauces du mauvais goût depuis les années 80 et dans le monde entier. Mais au fond, qu’est-ce que c’est ?
La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.
Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.
Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :