Une expo panafricaine, un hommage aux anciens et une carte blanche à un jeune curateur : pour sa deuxième étape, le projet « Prête-moi ton rêve » reprend la formule initiée à Casablanca, avec cette fois-ci un focus sur l’École de Dakar.
Le projet panafricain « Prête-moi ton rêve » poursuit son itinérance. Après le lancement en juin dernier à Casablanca, c’est à Dakar qu’il fait escale en décembre, au Musée des civilisations noires. Suivant la feuille de route initiale, un hommage et une carte blanche confiée à un jeune curateur local viennent compléter l’exposition principale qui réunit plusieurs usual suspects comme El Anatsui, William Kentridge, Soly Cissé ou Barthélémy Toguo. Si à Casablanca, l’exposition hommage revenait sur l’œuvre pionnière de Farid Belkahia, à Dakar c’est la collection Henry Barbier qui est mise à l’honneur. Cet amateur d’art bordelais, qui résida au Sénégal de 1948 à 2009, a constitué l’un des plus importants fonds d’œuvres labellisées « École de Dakar » – du nom du renouveau artistique né aux lendemains de l’indépendance et impulsé par Léopold Sédar Senghor. En juin dernier, Barbier faisait don de la quasi-totalité de sa collection (quelque 200 œuvres) au groupe Eiffage Sénégal. « Un exemple de « restitution privée »un des premiers actes réfléchis de retour des œuvres, pourtant légalement acquises, dans le lieu de leur création », souligne l’organisation de « Prête-moi ton rêve ». La carte blanche intitulée FENT BOKK (Créer en partage) est confiée à l’historien de l’art et conservateur du musée Théodore Monod, El Hadji Malick Ndiaye, qui a notamment sélectionné la très belle série Édification du photographe Alun Be.
La rédaction de diptyk se joint aux nombreuses voix endolories pour présenter toutes ses condoléances aux familles des victimes du séisme qui a frappé notre pays.
Nos pensées les accompagnent dans cette terrible épreuve.
Comme tout geste compte, voici une sélection d'associations ou d'initiatives auxquelles vous pouvez apporter votre soutien :